L'estoque et le verdugo

Ce troisième acte, radicalement nommé le tercio de mort constitue être une action importante dans la tauromachie. Le matador fera effectuer de nombreuses passes de cape contraignantes pour un animal déjà pratiquement amorphe.

S'en suivra l'estocade, effectuée avec une épée recourbée de 80cm de longueur.
Non, vous ne rêvez pas. Ce sont bien 80cm de lame qui traverse les organes de l'animal, toujours vivant et pleinement conscient.

Dans la majorité des cas, elle ne fait que léser les organes internes, parfois tellement profondément que le sang, qui ne circule plus correctement, traverse la trachée en ressortant par le nez ou la bouche de l'animal déjà excédé par des difficultés respiratoires irréversibles.




Victimes d'hémorragie interne, ces taureaux vomissent leur propre sang

A ce stade irrévocable et définitif, l'animal sera secoué à la cape par les acolytes du matador jusqu'à l'épuisement total de ses ressources, qui le fera se coucher au sol d'épuisement, toujours entièrement lucide. Les cas de morts subites lors de l'estocade sont extrêmement rares, voir inexistantes. Certains taureaux restent debout et prostrés. Ils subiront alors le descabello.


Le matador et ses acolytes harcèlent le taureau gravement blessé jusqu'à ce qu'il s'effondre au sol




Une fois au sol, les animaux n'ont plus la capacité de se relever

Le descabello et l'épée verdugo

L'usage du verdugo intervient après l'estocade.
A ce stade de la corrida, l'animal est définitivement condamné.



Le descabello consiste à faire tomber le taureau au sol en sectionnant le bulbe rachidien à l'aide d'une épée nommée verdugo.



Le taureau ayant déjà les muscles du cou rompus garde automatiquement la tête basse. Un coup de verdugo "idéal" est net et foudroie l'animal qui s'écroule d'une seconde à l'autre sur le sable. Cet outil n'a pour objectif que de faire tomber l'animal et ne le tue en aucun cas.
Il arrive cependant que l'épée soit mal placée et que l'animal subisse de multiples violences.